État de l’installation intérieure d’électricité

Contexte

Le phénomène d’électrisation a été découvert par le savant grec Thalès, au VIe siècle av. JC, mais l’élaboration de la science des phénomènes d’électrisation a eu lieu à la fin du 18e siècle (loi de Coulomb). Les 2 événements majeurs dans l’histoire de l’électricité sont l’invention de la pile électrique par Alessandro Volta en 1800 et l’invention de la première ampoule incandescente par Thomas Edison en 1879. Aujourd’hui l’électricité est omniprésente dans les pays industrialisés.

Elle est produite à partir de sources d’énergie différentes : en France : 72 % d’origine nucléaire, 12% hydraulique, 6 % gaz, …

Les dangers

Les dangers inhérents à l’électricité sont principalement l’électrisation (pouvant causer principalement des brûlures), l’électrocution et/ou l’arc électrique.

L’intensité des dommages dépend de l’intensité, du temps de contact, pression et surface, humidité, trajet du courant. On perçoit le courant électrique à partir de 0,45 mA, et il devient dangereux à partir de 10 mA (seuil de non-lâcher). Le diagnostic de l’installation intérieure d’électricité permet de relever par des contrôles visuels, des essais et des mesures, les anomalies sur l’installation qui peuvent mettre en danger les personnes ou les biens.

Dans quels cas doit-on réaliser un diagnostic électrique ?

Lors d’une vente ou de la mise en location d’un bien immobilier à usage d’habitation, lorsque l’installation électrique a été réalisée depuis plus de 15 ans.

Il a une durée de validité de 3 ans pour une vente et de 6 ans pour une mise en location.

Le diagnostic peut être remplacé par une attestation de conformité (Consuel) si celui-ci a moins de 3 ans.

Matériel

Pour mesurer la concentration en plomb, on utilise une machine à fluorescence X. Elle permet de détecter le plomb même sous de nombreuses couches de peintures ou un autre revêtement.

Nous utilisons un appareil de la marque FONDIS : le FEN X. Sa source radioactive est le Cadmium 109

Fonctionnement de la machine :

Elle envoie un rayon X à très forte intensité lumineuse sur l’atome de plomb. Un électron est expulsé de la raie K et la machine mesure la vitesse d’expulsion de cet électron, ou la vitesse de remplacement par un électron de la raie L. La machine émet une mesure en mg de plomb par cm² de revêtement (mg/cm2).

Réglementation et sécurité :

La détention et l’utilisation de la machine est soumise à déclaration de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Au sein de la société détentrice d’appareils à fluorescence X doit être présente une personne ayant eu la certification PCR : Personne Compétente en Radioprotection.

Les points de contrôle

Liste des points des points de contrôle :

Présence d'un appareil général de commande et de protection AGCP

Dispositif de protection différentiel approprié à l'origine de l'installation

Dispositifs de protection contre les surintensités adapté à la section des conducteurs

Prise de terre et installation de mise à la terre

Présence d'une LES dans chaque local contenant une baignoire ou douche

Respects des règles liées aux zones dans chaque local contenant une baignoire ou douche

Protection mécaniques des conducteurs

Matériels présentant des risques de contact direct avec des éléments sous tension – matériels vétustes ou inadaptés à l'usage

Matériels d'utilisation situés dans le parties privatives alimentés depuis les parties communes

Matériels d'utilisation situés dans le parties communes alimentés depuis les parties privées – installation et équipement électrique pour les piscines et bassin de fontaine

Les points de contrôles recommandés :

Socles de prise de courant avec un puits de 15 mm

Présence d'un tableau de répartition avec dispositifs de protection des circuits

Prise de courant n'étant pas de type obturateur